journée type
Dans cette partie, nous allons réaliser une simulation à l'échelle d'une journée mettant en scène trois jeunes collocataires, afin de montrer les différents produits nocifs qu'ils consomment inconsciemment au quotidien. Cette simulation permet de se rendre compte à quel point ces produits sont présents dans notre vie de tous les jours.

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Il est 7 heures lorsque Simon se lève. Il se rend alors dans la salle de bain afin de se préparer, et commence par prendre sa douche. En se douchant, le jeune homme s'applique du shampoing sur les cheveux. Mais il ne se doute pas que son shampoing contient du parabène !


Simon est confronté une nouvelle fois au parabène, mais aussi au triclosan, lorsqu'il utilise son parfum. Son déodorant, lui, contient des sels d'aluminium.

Baptiste rejoint alors Simon et afin de se préparer. En se rasant, Baptiste réalise de micro-coupures sur la peau de son visage. Les parabènes contenus dans sa mousse à raser pénètrent donc dans sa peau à travers ces micro-coupures. Les mousses à raser contiennent parfois du triclosan.


Lolita se prépare à son tour: elle utilise alors son mascara et son rouge à lèvres. Malheureusement, son mascara contient lui-aussi des parabènes, et comme son rouge à lèvres, il peut contenir non seulement du plomb, mais aussi de l'aluminium et du dioxyde de titane.


Elle s'applique ensuite une crème hydratante sur la peau, puis se vernit les ongles. Encore une fois, ces produits cosmétiques contiennent un grand nombre de produits nocifs: la crème contient des parabènes, de l'aluminium et du triclosan, et le vernis, des phtalates, du dioxyde de titane et de l'aluminium.


Les trois jeunes vont ensuite déjeuner. Les céréales de Lolita renferment du glutamate monosodique, et même le lait qu'elle boit contient de l'aluminium, ainsi que du bisphénol A, provenant des parois de la bouteille, et qui se fixe sur les matières grasses contenues dans le lait. La brioche que mange Baptiste, elle, comprend dans sa composition du dioxyde de titane, et sa pâte à tartiner, des phtalates.

Le midi, à sa pause, Lolita décide de finir un plat entamé qu'elle avait conservé. Elle avait maintenu celui-ci à l'abri de tout agent extérieur grâce à un film de cellophane. Pourtant, sa nourriture est loin d'être à l'écart de tout produit qui pourrait nuire à la santé de son futur consommateur, car les phtalates contenus dans le cellophanes se déposent sur la nourriture, une fois en contact avec cette dernière.


En rentrant de sa journée de travail, Baptiste jette le chewing-gum qu'il mâchait. Ce dernier contenait de l'aspartame, ainsi que de l'acésulfame K. Il boit alors un grand verre d'eau pour se déshaltérer. Malheureusement, même l'eau du robinet renferme des éléments nocifs: dans la plupart des régions, elle peut contenir du plomb, du mercure ou encore de l'aluminium. Simon opte pour sa part pour un grand verre de soda light. Ces boissons sans sucre compensent l'absence de saccharose par un additif au puissant pouvoir sucrant: l'aspartame.




Tout en révisant leurs leçons, Simon et Baptiste savourent de petites friandises au chocolat, ne sachant pas qu'elles contiennent du dioxyde de titane ainsi que de la cochenille.
Juste avant le dîner, Baptiste décide de manger quelques chips. Mais ces chips contiennent, comme beaucoup d'autres produits, l'additif alimentaire le plus répandu: le glutamate monosodique.
Pour son dîner, Lolita choisit une soupe. Seuleument, celle-ci est réalisée à partir de légumes traités à l'aide de pesticides, et Lolita y ajoute de plus un exhausteur de goût, contenant du glutamate monosodique, afin d'en relever la saveur. Puis, elle ouvre une boîte dans laquelle elle conservait un paquet de jambon déjà ouvert. malheureusement, le jambon renferme une fois de plus du glutamate monosodique, ainsi que les phtalates contenus dans le plastique de la boîte.

Enfin, Lolita finit son repas en mangeant une pomme. Elle ne l'épluche pas, et par réflexe, elle la passe sous l'eau. Ce qu'elle ne sait pas, c'est que sur sa peau même lavée, se trouvent des pesticides. Ces produits puissants pénètre à l'intérieur du fruit.
Ainsi, grâce à cette mise en scène, il est facile de se rendre compte combien les produits dont on entend plus ou moins parler sont présents au coeur de notre quotidien, et à tout moment de la journée. Le découpage simple de la journée en trois principales parties (matin/midi/soir) permet déjà de constater la récurrence d'un grand nombre de produits.
