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Additifs NEUROTOXIQUEs

       Entre 1957 et 1959, une première étude réalisée par deux ophtalmologis-tes anglais, les docteurs Lucas et Newhouse, révèle les dégâts causés par le glutamate sur la rétine. Une seconde étude menée par un célèbre neurologiste et professeur en neuropsycho-pharmacologie, le professeur John W. Olney, démontre qu'en plus des dégâts sur la rétine, le glutamate endommageait également le cerveau du consommateur.

 

        Il existe une multitude d'additifs neurotoxiques sur le marché (cf tableau des additifs), mais les plus répandus dans notre alimentation sont l'aspartame et le glutamate monosodique. Chacun d'eux opère différemment une fois dans notre organisme, en fonction des substances qu'il contient. Pourtant, ils agissent au final de la même façon sur leur principale cible: le cerveau. Ce processus de dégradation du système nerveux et neurologique, qui affecte ensuite les cellules de l'organisme, porte le nom d'excitotoxicité. Les dégâts à l'échelle d'une journée sont minimes, mais sont dévastateurs lors d'une consommation prolongée. C'est d'ailleurs le professeur Olney qui créa le terme d'"excitotoxine" pour classer tous les composants agissant de cette manière sur le cerveau. Ce phénomène repose sur l'excitation des neurones entraînant alors un apport trop important en calcium. L'invasion excessive de calcium dans les cellules nerveuses libère ensuite en excès des radicaux libres (molécules chimiques instables produites par l’organisme) qui endommagent les cellules. Les neurones, une fois excités, augmentent considérablement en volume, puis deviennent complètement ou partiellement détériorés, ou finissent même par exploser. 

 

       En 2005, une étude menée sur une durée de 3 ans par le professeur Vyvyan Howard, toxico-pathologiste, et son équipe de chercheurs de l'université d'anatomie et de biologie cellulaire de Liverpool, a mis en évidence qu'une fois mélangés, certains additifs seraient non seulement bien plus dangereux qu'ils ne le sont déjà, mais empêcheraient de plus la multiplication des cellules nerveuses, et, de ce fait, la croissance normale du cerveau. Par exemple, l'association de l'aspartame et du jaune de quinoléine (E104), un colorant alimentaire, se révèle 7 fois plus dangereuse pour notre organisme. Ces résultats expliqueraient alors les malformations de certains nourrissons à la naissance lorsque leur mère est consommatrice d'aspartame, ainsi que la dangerosité pour les jeunes consommateurs, dont les facultés neurologiques ne sont pas encore arrivées à maturité.

 

       Voici donc comment se déroule le processus d’excitotoxicité entraîné par la consommation d’additifs neurotoxiques. 

 

       Les additifs neurotoxiques doivent leur nom au fait qu’ils agissent tous comme neurotransmetteurs dans le cerveau. Un neurotransmetteur sert de médiateur entre deux neurones, au niveau de la synapse (zone de contact fonctionnelle entre deux neurones). Il facilite la transmission de l’information entre ces derniers. Dans le cas des additifs neurotoxiques, cette transmission engendre l’activation de récepteurs excitateurs neuronaux. Les neurones sont alors excités et augmentent en volume. Comme cité précédemment , suite à cette augmentation de volume, certains explosent; d’autres sont sérieusement endommagés. Pendant ce temps, les récepteurs activés libèrent de grandes quantités d’ions calcium dans les cellules. Ces ions Ca++ intensifient la fonction des mitochondries (organites cellulaires à l'origine de la production d’énergie et de la respiration cellulaire). Des radicaux libres sont créés en tel excès que les cellules nerveuses ne peuvent les gérer. Ils endommagent alors les structures cellulaires.

 

       Ainsi, ce processus pathologique de destruction et d’altération neuronal est à l’origine d’un nombre importants de maladies neurologiques et nerodégénératives   telles que les maladies de Parkinson, d’Alzheimer, d’Alexander, de Pick, la Chorée d’Huntington, la sclérose en plaque ou encore la paralysie supranucléaire progressive.

 

       Le phénomène d’excitotoxicité n’est pourtant pas le seul danger menaçant la  santé du consommateur. La consommation de certains additifs affecte aussi directement d’autres organes lors de leur ingestion.

 

  •        En effet, pour ce qui est de l'aspartame, l'un de ses composant, l'ester méthylique, entraîne tout une réaction à l'origine de dégâts irréversibles au cerveau, mais aussi à l'organisme. L'ester de méthyle, une fois dans notre organisme, se transforme en méthanol de bois. Le méthanol est un dérivé d'alcool de bois. Il est 5000 fois plus toxique que l'alcool. Il se décompose ensuite en formaldéhyde, endiketopiperazine et en acide formique. Tous sont responsables de tumeurs au cerveau. Le formaldéhyde, ou formol, possède un niveau de toxicité comparable à celui de poisons tels que le cyanure ou l'arsenic. C'est un gaz incolore extrêmement nocif. Il est à l'origine non seuleument de cancers (cerveau et nasopharynx), mais aussi de lésions à l'appareil respiratoire ou encore d'ulcère sévère à l'estomac.  

 

  •        Le glutamate entraîne lui aussi des dégâts autres que neurologiques. Au fil des années, de nouvelles études paraissent. La liste des effets secondaires du glutamate s'allonge alors: tachycardies, douleurs musculaires, vertiges ou encore nausées, en plus des dégâts causés par son excitotoxicité. Mais les manifestations néfastes du glutamate ne s'arrêtent pas aux maladies neurologiques et symptômes physiques. En effet, les consommateurs peuvent être atteints de problèmes mentaux ou psychologiques. On peut alors constater chez certains individus des signes d'hyperactivité (principalement chez les enfants), des troubles du comportement, de l'attention, de l'élocution voire développer un comportement anti-social, agressif ou même hostile.

 

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