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PESTICIDES &

DIOXYDE DE TITANE

DIOXYDE DE TITANE

CHRONOLOGIE DES ETUDES ET DES MESURES 

pour le produit DIOXYDE DE TITANE

 

2004 l’EFSA (lAutorité européenne de sécurité des aliments) affirme l’innocuité de l'emploi de l’E171 comme additif alimentaire.

 

2006 Il est classé comme cancérigène probable par le CIRC lorsqu’il est inhalé (classe 2 B)

 

2011 Une étude (chercheurs du CEA) démontre que in vitro, des nanoparticules de dioxyde de titane (ou nano-TiO2) affecte la barrière hémato-encéphalique (protège le cerveau). Elles s'accumulent dans l'endothélium de la BHE, et la rompt par un processus inflammatoire.

De plus, ces particules pourraient empêcher le bon fonctionnement du rôle réparateur des P-glycoprotéines protéines, or elles sont essentielles dans la détoxication des organes comme le cerveau.

 

2014, l’Agence française de sécurité sanitaire classe le dioxyde titane comme substances dangereuses afin que des mesures de restriction d’usage soient prises, au mieux l’interdiction de certaines a-utilisation.

 

2016 Les résultats des études en cours sur le nanoparticule dioxyde de titane qui évalue les risques associées seront exposés lors des Rencontres Scientifiques de l’Anses, lundi 12 octobre, à la Cité internationale de Paris. Cette évènement est réalisé dans le cadre de REACH, règlement de l'Union européenne qui protège l'environnement la santé public des risques des substances chimiques. Hormis les travaux de l’INRA , aujourd’hui, il n'y a aucune études épidémiologiques permettant aujourd'hui de considérer ces nanoparticules comme un cancérogène, probable ou certain, lorsqu'il est ingéré car il persiste des problèmes méthodologiques ; les laboratoires de l’OCDE (Organisation de Coopération et de Développement Économiques) ne sont pas encore assez adaptés pour la recherche dans le domaine des nanomatériaux, les animaux sur lesquels on pratique ce genre de teste n’ont pas le même métabolisme que les hommes ni la même alimentation.

 

 

En attendant les résultats de ces recherches, voici ce que nous savons :

 

Sur des cellules in vitro ou sur des animaux, le dioxyde de titane à eu les effets suivants :

 

Les effets d’une absorption par la bouche

Premièrement, les nanoparticule de TiO₂ (25 nm) sont absorbées au niveau de la bouche. Les chercheurs ont constaté cela sur des cellules buccales de porc, qui sont presque pareilles que les nôtres.  

L’absorption par la bouche aurait un impact très toxique qui engendrait la production de molécules pro-inflammatoires et une destruction de cellules apodoses (deux études in vitro, cellules humaines).

 

Les effets d’une absorption par l’intestin

Le chemin des autres serait assez dévastateur. Elles iraient de l’oesophage à l’estomac, puis dans l’intestin. Une fois ici, il y a un risque d’absorption.

L’absorption par les intestins de ce genre de substances provoquerait des inflammations intestinales, et des lésions chroniques. Il y a un transfert de l’organisme jusqu'au foie, aux glandes endocrinienne, à la rate, et même jusqu’au cerveau, et entraîner des effets néfastes immunotoxiques.

 

Dioxyde de titane

PESTICIDES

Pesticides

On connaît l'avantage des pesticides mais malheureusement, beaucoup moins leurs inconvénients. De nombreux chercheurs pensent que l’ingestion chronique de ces produits serait dangereux pour l’homme, qu'ils auraient des effets délétères sur la santé de par un usage professionnel ou domestique. Aujourd'hui, ils seraient perturbateur endocrinien (c'est la conclusion d'une étude de l'équipe du Professeur Séralini de l’Université de Caen). Les pathologies cancéreuses et les troubles neurologiques sont les effets néfastes les plus couramment évoqués d'une exposition régulière aux pesticides.

 

Quels risques entraînent les pesticides sur la santé ? 

 

En se fixant dans les graisses, le glyphosate, l'agent actif des herbicides, est capable à la fois d’imiter les hormones féminines et de bloquer les hormones mâles. Par exemple, on observe des changements de sexe chez les crapauds dans des régions où ces produits sont beaucoup employés. Cette étude montre la sensibilité du placenta face au glyphosate, pesticides le plus utilisés en France, ce qui est très inquiétant pour la santé du foetus. Par ailleurs, le célèbre Monsanto persiste à dire que le glyphosate est un produit sur. L’herbicide Roundup dans lequel il est utilisé en majorité n’a jamais été testé par les autorités sanitaires. Les seules données retenues sont celles fournies par Monsanto sur son produit. Cependant, il existe des études épidémiologiques (Pr Carasco, Argentine ou les Pr Séralini et Bellé, France) concluant toutes sur un lien cause à effet entre l’herbicide et le développement de cancers.

 

Quelques informations sur le glyphosate

 

Le glyphosate (N-(phosphonométhyl)glycine, C3H8NO5P) est un désherbant, constituant majoritaire du Roundup, produit par Monsanto en 1974.  Il est absorbé par les feuilles sur lesquelles ont le pulvérise. Le brevet déposé intègre le domaine public en 2000, par conséquent, d'autres firmes produisent et utilisent désormais du glyphosate.

Depuis mars 2015, ce produit est classé  comme cancérogène « probable » par le CIRC (Centre international de recherche sur le cancer).

 

Une étude effrayante menée sur le Roundup, pesticides pas encore interdit en France et dans beaucoup de pays d'Europe 

 

Roundup est l'herbicide le plus utilisé sur la Terre, autant par les professionnels (8500 tonnes par an en France) que par les jardiniers amatteurs (17 millions en France, qui en consomme 2000 tonnes). Enfin, une réelle étude a évalué les risques de ce pesticide sur 200 rats, sur une durée de deux ans sur à peu près 100 paramètres. Ils utilisent 0,1 ppb (partie par milliard) de Roundup pour dosage, caractéristique des doses environnementales rencontrées couramment. Les résultats sont critiques : mortalités plus importantes, plus rapides, des pertubations hormonales, rénales et hypophysaire, un développement de tumeurs mammaires conséquentes,  

 

Malgré cette démonstration alarmante, les points de ventes du Roundup devront seulement limiter son accès en ne le vendant plus en rayon mais à la caisse à partir du 1er janvier 2016. Les particuliers continurront à se fournir en pesticides contenant du glyphosate. Ce sont des mesures peu claires, et certainement pas à la hauteur du danger encourru.

 

 

Chez les personnes professionnellement exposées, ou résidant à côté de terres agricoles, les résultats sont plus net :

 

  • Chez les personnes travaillant dans le milieu, on observe un accroissement du risque de contracter la maladie de Parkinson, de cancers hématopoïétiques (mélanomes, myélomes, lymphomes non hodgkinien surtout pour les pesticides organophosphorés et organochlorés - DDT, lindane), et de cancer de la prostate ou du testicule (chlordécone). Une expérience sur un animal confirme la responsabilité d'un pesticide dans le développement d'un syndrome parkinsonien. Par ailleurs, on a démontré un rapport entre l'exposition aux pesticides et le développement de cancers du sang chez les agriculteurs plus que les autres métiers (centre d'immunologie de Marseille Luminy).

 

  • 5 % des personnes exposées aux pesticides risqueraient de développer la maladie d’Alzheimer contre 3 % pour les autres. En milieu rural, cette maladie est en effet plus fréquente.

 

  • Chez les femmes travaillant dans le milieu, il y a une augmentation de morts foetales, ainsi qu’une élévation du risque de malformations congénitales et de naissances prématurées. L’enfant, quant à lui, peut souffrir d’une atteinte de la motricité ainsi que de la vision. Le risque de tumeurs cérébrales et de leucémie ont également été mis en évidence.

 

  • Chez les femmes vivants à côté de zones agricoles, on observe aussi un risque de malformations congénitales (hypospadias, malformations cardiaques) plus important que la normale. On remarque une diminution de la croissance foetale, entraînant un poids plus léger du nouveau-né. Un risque de leucémie ainsi qu’une atteinte neurodéveloppementales ont aussi été rapportées.

 

Encore une fois, les populations étudiées sont couramment exposé à ses substances, ces résultats ne s’appliquent pas à tout le monde. Mais cela montre bien que ses produits ne sont pas anodins. Des médecins affirment constater une augmentation de la maladie de Parkinson, quelques démences et problèmes neurologiques, de cancers et des pathologies qui coïncident avec des effets secondaires des pesticides. Malheureusement, ils n’ont pas les moyens de dire si les phénomènes observées ont un réel lien avec l’utilisation de pesticides, extrêmement élevée en France.

 

 

Il y a un grand manque d’études sur les effets néfastes des pesticides sur le corps chez les populations de vivants pas à côté de zones agricoles, ou ne travaillant pas dans le milieu. Voici ce que nous savons :

 

  • On avait prouvé la baisse de la fertilité chez l’homme avec d’anciens pesticides maintenant interdits. Aujourd’hui, chez lui comme chez la femme, ce lien est mal connu et très peu étudié.

 

  • On ne peut pas non plus déterminer avec précisions les mécanismes biologiques des pesticides sur le corps. L’endommagement de l’ADN ou des perturbations de voies de signalisation (conduisant à une dérégulation de la prolifération ou de la mort cellulaire) ou des altérations du système immunitaire sont des mécanisme susceptible d’être liés à ce type d’exposition.

 

  • Le mélange de pesticides ingérés, en plus de toutes les autres substances, pourraient être extrêmement dangereuse pour l’Homme. Actuellement, l’évaluation des dangers reste difficile.

 

  • En Amérique (Santa Fe), Pr Verzenassi a entrepris une étude sur 65.000 individus démontrant les cas de cancer est deux fois plus élevé que la moyenne au Etats Unis. Les produits biochimiques, dans cette zone, sont très utilisés. Malgré ça, il n'y a aucune études approfondies sur la question.

 

De nombreuses substances actives et présentes dans nos fruits et légumes n’ont pas, en ce jour, fait l’objet d’études. Ne pas être en mesure de conclure, ce n’est pas dire qu’il n’y a pas de risques. 

 

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